CIRCONSCRIPTION

DE N’GAOUNDERE

SUBDIVISION

DE BANYO




Tournée effectué du 7 au 17 Mai 1933 et du 31 Mai au 4 Juin 1933 en pays Tikar, Mabila, Wawa par le chef de subdivision de Banyo.

 


Itinéraire parcouru


Date

Distances

Kilométrage 

7Mai – 


Banyo Toukouroua 

22; 500

8 Mai

Toukouroua- mayo-Darlé

27.500

11

Mayo-Dardé -- Nyaboya

28.000

12 Mai

Nyaboya – Bankim par kongui

32, 000

13 Mai

Bankim Nyakon 

21.000

14Mai

Nyakon - Bankim 

21,000 

15 Mai

Bankim- Bandam rivière Ngoui et retour 

20,000 

16Mai

Bankim Bamla 

20.000

17Mai

Mbamla – rivière Mappé (vers N’gbwa Subdivision de Foumban)

7, 700




18Mai au 30 Mai

(dans la Subdivision de Foumban suivant(RTO) Du 2 Mai  de retour de Monsieur le Commissaire de la République 



31Mai 

Gorori Nassarao 

20,000

1 juin 

Nassarao Ribao Gadjéré mayo –Darlé 


34.000

3 juin 

Mayo –Darlé - Toukouroua 


27,000

4juin 

Toukouroua – Banyo 

22,000

Nombre de kilomètres parcourus

303; 700



  But: visiter la route directe de Nyaboya à Bankim par Kongui. voir l’état d’avancement des plantations de caféiers que j’avait ordonné à certains chefs de préparer après leur avoir donné les renseignements utiles pour le choix de terrain et avoir envoyé des gardes fin avril pour assurer et diriger le travail un pour les villages Bankim, Bandam , Nyakon , un pour les villages Nyaboya,  Yimbéré. Un pour les villages Somié, Nassarao; Songkolong et Atta. préparer moi-même l’alimentation des piquets indiquant les trous à faire et faire planter d’ombrage en l’espèce du Yom très rependu dans le pays légumineuse tout bien sortis étant donné l’excellente qualité de la terre ou ils ont été plantés. Mais la sécheresse non combattue par un arrosage journalier a empêché leur développement et en aout de 7 mais ils n’ont pas plus de 10 à 15 c /m de hauteur mais paraissent tout de même vigoureux et en bon état. Les pluies venant de reprendre qu’ils se développeront bien désormais. donné à M’bassa mêmes renseignements qu’aux autres villages et lui ai montré sur le terrain même la manière d’aligner les trous et leur intervalle. 

Il lui reste 1500 graines environ que je lui ai dit de mettre en pépinière de suite.


Concession Hinstin. 

Il a déjà environs 4 hectares débroussaillés et à peu près dessouchés. La pépinière comporte 1800 pieds de plus de 20 c/m de hauteur mais les planches couvertes des nattes sont trop longues et manque de lumière au milieu a fait que la hauteur des plants diminues et la verdeur des feuilles palit en allant des extrémités de ces planches vers l’intérieur. l’arrosage y es journalier mais ayant moi-même vu  commencer cette opération à 14 h 30 par un accueil torride je crois pouvoir lui imputer le fait que les feuilles sont grillées à l’exterieures des planches du coté regardants l’ouest; j’ai faéit part de cette observation à Mr Hinstin en lui conseilant de doubler le nombre de ses arroseurs et de ne faire commencer l’arrosage qu’après 16h. 


 Mayo – Darlé – compagnie de mine africaine:  un marché a lieu tous les dimanches amenant des gens des environs qui y apporte farine de mil et de manioc, des Tikar de 2 à 3 jours au sud qui y vendent leurs poissons fumés et divers artisans qui essaient d’y écouler le produit de leur industries: piques houes, couteaux, fer de sagaies sacs en cuir etc.. ces apports hebdomadaires de vivres s’étaient quelques peu ralentis fin Février et début Mars le représentant de la société ayant manqué d’argent et ayant appris que des mandats avaient été touchés à Nkongsamba par le directeur de la compagnie et le cours normal des arrivages de vivres indigènes a repris. mais je crains, étain donné que cette insuffisance de fonds de roulement parait devoir se renouveler, que les vendeurs ne de lassent et que, de ce fait les travailleurs manquant de nourriture, abandonnent les chantiers. Il y a déjà eu un légère effervescence au début de mars, tous les travailleurs n’ ayant pu être payés normalement, les mandats que devait toucher le directeur n’ étant arrivés que courant Avril et l’argent n’ étant de ce fait, parvenu à Mayo-Darlé que le 16 avril. il attendait 18.000 francs et n’en a reçu que 7.000. 





Caractéristique Des Itinéraires

 MAYO- DARLE – YOKASSALA: la plate suivie complètement abandonnée par les indigènes depuis l’établissement par les Allemands de la route actuelle (yokassala. Ribao Gardjéré). Me Fut indiqué par le vieux chef de Yokassala TAGOUNALA.

 Je demandai un jour *********** il n’était pas possible d’éviter la falaise  s’abrupte de Ribao.

 il n’avait pas encore vu à ce sujet le Lamido de Banyo Yaya a qui j’ai pu m’en rendre compte  pas la suite cher huit, par tous les moyens, à empêcher  l’établissement d’une route *********** aboutissant à Banyo. Le chef TAGOUNALA eut regrettés de n’ avoir donne ce renseignement car il ne se présenta par au rendez- vous que je lui avait donné, pour le 13 avril à Mayo Darlé  et je dus l’ envoyer chercher pas un garde. En invoquant une indisposition Mais dut m’accompagné sur le trajet entre Mayo Darlé et Yokassala.

 Ce trajet est normal avec quelques montées et descente douces depuis Mayo Darlé jusqu’ au ruisseau Goum. Il y aurait néanmoins quelques déviations peu importantes à chercher aux points marqués d’un numéro en rouge sur le relevé au 25/1000.

 1: montée un peu forte.

2: descente courte mais brusque après une descente douce continue.

 Le cours du N’GOUM, que la pistes a suit de très près, nécessitera quelques terrassement, car son lit est encaissé sur 800 m. entre les contreforts des monts guigué et la falaise de Ribao. 

Après le passage du ruisseau N’golée une montés durs (20 o/o) (3) donne accès à la Suite d’éparons droite terminent vers l’ouest. Les Monts Gingué, éperons séparés de la falaise abrupte de Ribao qu’on longe au sud, par la large Vallé du N’goum. Sur les crêts de ces éperons, quelques accidents de terrain facilement évitable a piton (4) au sommet du quel passe la piste pour en redescendre immédiatement, et descentes un peu forts en 5 et 6, la piste permet de descendre insensiblement dans la plaine ou l’on arrive après le deuxième passage du ruisseau N’goum. De là à Yakassala, le terrain est absolument plat.


 Yakassala à Bandma: la mauvaise volonté des indigènes à ne montrer un cheminement plat s’est manifesté ce parcours. Ce pour lequel je n’avais aucun renseignement et que j’ai dû suivre par ou les guides ont bien voulu me conduire. J’ai surtout cherché à éviter le passage de la rivière Koui, qui travers le route Banyo-Ribao- Gorori- a 1km 500 au sud Yokassala. Cette rivière, très profonde en saison de pluies, inonde ses berges pour une grande de étendue. Ce qui aurait nécessité l’établissement de remblais très étendue. La piste suivie m’a amené à grimper sur l’hosseré pangom colline rocheuse séparées des mont gulogué par un éperon étroit et long. Mais il est visé de se rendre compte de *** que cet accident de terrain peut très bien êtres éviter en le tournant a l’ouest. J’ai en effet indiqué sur la carte les points de départ et d’arrivées d’une piste qui l’évite et que les guides se sont garder de me faire prendre ******que le passage par Hosseré Pangam ferait abandonner le projet de route au arrosable est d’ailleurs de même pour les petits mamelons que l’on trouvera avant l’arrives au village de Boudjanga. Partout ailleurs jusqu’à Bandam, et au delà de ce village sur Bankim***** terrain est absolument plat, au point que l’on peut y tracer, a la boussole, une route absolument ***********tous les détours que fait piats relevés sont sans objet et peuvent être aisément supprimé a la boussole. Aucun grand ruisseau n’y est traversé et ceux que l’on coupe sont presque tous garni d’une galerie Forestières  qui permettra de d’y trouver les bois nécessaires à la construction des ponts. 



QUALITES DES TERRAINS TRAVERSES


Entre mayo-Darlé et yakassala, sont uniquement des terrains à pâturage. Entre yokassala et Bandam, les terrains traversés sont presque partout alluvionnaires et assez profonde tout née en pays Tikar beaucoup d’emplacements constitues par cette même terre noir notamment entre Bankim et la rivière Mappé. Toutes les cultures y sont possibles, sauf le coton, le pays étant trop humide. Le palmier à huile y vient très bien mais vu l’éloignement du port, ne peut être utilisé pour l’exportation. le café robusta y pousserait fort bien et les quelques *** tent »s, quelques récents montrant la robustesse des jeunes plants mis en terre lequel cependant ne sont guère soignés par les indigènes. La plaine Tikar est à environ 600 m d’altitude et ne conviendrait par suite pas à l’arabica mais on peut y recommander la culture de l’***** et du robusta. /.












ETAT DE POLITIQUE DE CAFE


Bankim: 8000 pieds sur les 6000 dont je composais la pépinière  du chef M’bossa ont été *** et mis en terre. M’bossa à qui j’avais fait des recommandations pour la mise en place et que M. DARD ************************************************.


Les ombrages composés des pieds de Yom légumineuse d’assez grandes dimensions couvres la plantation ayant été plantés suivant mes indications avant la mise en place des pieds de  caféiers. Un *********************médiane sépare en a cette plantation. d’un coté de cette allée 1500 pied ne sont pas en aussi.  Balle condition M’bossa a laissé l’herbe les envahir ******** m’a-t-il dit de la faire couper lorsqu’elle serait haute. Il faut estimer à 300 /0 le nombre des plants étouffés par la brousse et j’ai montré à M’bossa le danger qu’il y avait à ne pas garder sa plantation toujours propre. cette deuxième partie de la plantation à été mise en place fin janvier 1934 soit en plein saison sèche, moment éminent défavorable vu le manque d’humidité à la croissance des plants mis en terre. 

 Mbossa doit ***************par des nouveaux pris dans sa pépinière et a promis de garder sa plantation toujours débroussée et très propre. Il aura ainsi une plantation modèles par les villages ******* en appétit par les profits qu’il en retirera ******leur inertie naturelle pour l’imiter.




Yimbéré. Cette plantation sur laquelle j’avais moi-même piqueté les emplacements et ou j’avais laissé pendant plus d’un mois une un vieux garde pour mettre en place les pieds poussés dans de petits paniers en pépinière à Banyo a été complètement abandonnée par chef de ce village.  Il s’en est complètement désintéressé malgré qu’il ait vu que l’on travaillait pour lui. Bien que M Le PALLIC ait visité cette plantation de (en 500 pieds en Mars et ait donné l’ordre vu son état d’abandon absolu de le faire nettoyer le chef N’da ne s’est mis à la débroussé un peu que lorsqu’il eut su que j’étais moi-même en tournée dans la région. lors de ma visite , j’ai trouvé l’herbe coupé et enroulé 

Au pied de Yom d’ombrage et n’ai pu voir qu’une partie seulement de cette plantation débroussé. Il y a  au moins 50 pieds de perdu faute des soins les plus élémentaires. N’da doit être immédiatement  punis de 100frs et 15 jours de prison.






 

ivrières et à l’élevage.